Cette journée (12 octobre 2018) a eu pour but de faire le point sur les expériences, stratégies et positionnements des laboratoires de recherche dans le domaine de l’archéométrie et de la conservation des patrimoines face aux demandes d’expertise et/ou de service qui leurs sont adressées occasionnellement ou régulièrement. Il s’agissait dans un premier temps de discuter des notions, des spécificités et de la pratique du service et de l’expertise dans le cadre de nos activités. Cet état des lieux se positionne dans le cadre des relations entre les laboratoires de recherche publique et les mondes économique, juridique et, plus généralement, la société. Il revêt en particulier toute son importance dans un contexte national et international où l’on attend des acteurs de la recherche un comportement pro-actif vers la recherche de financements « externes ».
Ceci interroge nos communautés, notamment vis-à-vis des relations à la recherche et à sa pratique, qui seront examinées à travers plusieurs prismes : celui des praticiens de la recherche, celui des demandeurs et prescripteurs d’expertise et, enfin, des aspects juridiques, partenariaux et des ressources humaines.
Ces thèmes ont été abordés par des intervenants de différentes institutions, laboratoires, services et indépendants. Une table-ronde « Expertise/service versus recherche : antagonisme ou complémentarité ? » a terminé la journée pour échanger entre participants et intervenants en vue de recueillir les perceptions d’expériences diversifiées.